EDITORIAL





Une revue est, sans doute, une des voies efficaces pour développer la communication et la coopération entre les personnes et les organisations qui exercent des activités qui ont en commun des objectifs, des méthodes et des orientations, quelle que soit la diversité des connaissances théoriques et pratiques que ces activités requièrent. L’apport d’une revue est d’autant plus utile que le champ disciplinaire considéré est étendu, nouveau et en développement, tel celui de la science des systèmes.

C’est pourquoi le Conseil d’administration de l’AFSCET a entrepris la création de Res Systemica, le mot res, qui a un sens très général, peut, en cette dénomination, désigner à la fois ou au choix, le réel, le monde des objets et des êtres, l’art ou la science, les affaires ou leurs finalités. Ainsi Res Systemica a une grande capacité d’accueil, ce qui peut contribuer à son succès. Pour fidéliser le lectorat de la revue, il importe que sa périodicité soit régulière, tout au moins à l’issue d’une phase de développement qui serait de l’ordre de douze mois. Ainsi, à partir de 2002, la revue pourrait être trimestrielle.

Par cette publication, l’AFSCET souhaite apporter sa contribution aux progrès de la mondialisation dans ce que celle-ci a de positif, notamment à un développement des cultures qui, loin de tendre à une uniformisation contraignante, respecterait les diversités de l’Europe et de la méditerranée comme aussi du reste du monde.

Dans cette perspective, l’AFSCET entend aussi concourir, dans l’esprit de la science des systèmes, à l’extension des approches pluri- et trans-disciplinaires, non seulement dans les sciences physiques et naturelles, mais aussi dans les domaines économiques et sociaux, politiques et philosophiques.

Si les langues de Res Systemica sont le français et l’anglais, la revue peut cependant accueillir des articles dont la langue d’origine est suffisamment connue en France, à condition qu’ils soient accompagnés d’un résumé substantiel en français ou en anglais.

L’AFSCET souhaite ainsi, à l’heure de la mondialisation, contribuer à abaisser les barrières linguistiques et à participer au développement d’un réseau amical de relations scientifiques de par le monde.
 

Lucien MEHL
Président d'honneur de l’AFSCET

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